Le Bocholtz doit son nom à Arnold de Bocholtz, un homme puissant, mort en 1568, que l’on qualifierait aujourd’hui de “cumulard” puisqu’il collectionnait les hautes fonctions, dont celle de Chanoine de la Cathédrale de Liège. Au milieu du 16ème siècle, Arnold de Bocholtz agrandit et transforme deux anciennes maisons canoniales en un hôtel particulier de style Renaissance : l’Hôtel de Bocholtz. En 1845, un incendie ravage en partie l’hôtel et fait deux morts, dont le maître des lieux.
C’est un mécène anversois, Maurits Naessens, pdg de Paribas Belgique, qui rachète le bâtiment pour la banque en 1967. Les planchers sont éventrés, il ne reste que quelques portes rassemblées dans un même local. Un comité scientifique désigné par la banque tente de décrypter le tracé historique des lieux afin d’orienter la restauration dans l’esprit de l’époque. Les travaux dureront plus de dix ans.
En 2013, François Fornieri, personnalité influente du monde économique liégeois et « Manager de l’année 2011 », rachète l’Hôtel de Bocholtz avec l’ambition d’en faire un lieu de rayonnement pour la culture, les sciences et la réflexion sociétale.
Grâce à son engagement, le bâtiment bénéficie d’une restauration fidèle et d’un nouvel élan, devenant un espace propice aux échanges entre acteurs du monde académique, économique, politique et culturel.
Aujourd’hui, l’édifice est en parfait état et abrite un style unique. Cheminées, lambris et tapisseries de qualité font bon ménage aux côtés des meubles liégeois d’époque.